Non à la mal bouf, aux aliments irradiés

Bonjour , sur l' alimentation,  mon blog est évolutif ,

beaucoup d'informations viendront se rajouter ,

eh , oui, il faudra revenir souvent me voir !

 

Un collectif a été formé pour nous informer de ce genre de pratique.


Si la réglementation européenne autorise l’irradiation des aliments pour une seule catégorie d’aliments (herbes, épices, condiments végétaux), de nombreux états-membres ont mis en place des dérogations pour pouvoir irradier d’autres catégories d’aliments.
Retrouvez la liste complète des aliments irradiés autorisés

est-ce bien naturel ? :lol-carre:

L’irradiation des aliments se fait principalement par l’utilisation de rayons gamma (Cobalt 60, ou plus rarement Césium 137) ou par la projection d’électrons à une vitesse proche de celle de la lumière.

Cette technologie est utilisée pour :

a. détruire les micro-organismes et ainsi obtenir une meilleure conservation et la décontamination d’aliments

b. inhiber la germination

c. ralentir le mûrissement

surtout ne pas confondre contaminer ou irradier

"L’irradiation est un traitement (coûteux)

 

 

 

 

 

Au moment où l’accent est mis sur la réduction des pesticides pour la conservation des produits alimentaires, il est opportun de considérer une méthode physique, l’irradiation, que l’on pourrait croire alternative à la lutte chimique, mais qui n’est pas exempte d’effets indésirables.

L’irradiation des aliments est une pratique assez répandue dans le monde mais peu médiatisée, dont la CRIIRAD (Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité)

vient de rappeler les principes et le champ d’application.

Elle consiste à exposer les aliments ou les ingrédients à des
rayonnements ionisantsRayonnements ionisantsRayonnements électromagnétiques ou corpusculaires possédant une énergie suffisante pour rompre les liens chimiques et entraîner la formation d’ions (particules chargées) provoqués par des accélérateurs d’électrons (rayonnements bêta) ou des sources radioactives émettrices de rayonnements gamma de haute énergie (de 0,075 jusqu’à 10 kGy [1] ).

Selon les doses de radiation employées, les objectifs peuvent être soit de prolonger la durée de conservation (pour le stockage ou le transport), soit d’assurer une décontamination par différents processus :

 

 En revanche, elles peuvent détruire des vitamines et entraîner la formation de substances néoformées ou de radicaux libres préjudiciables à la salubrité des aliments ou à leurs propriétés organoleptiquesOrganoleptiquesQualifie les propriétés d’une substance, utilisées en analyse sensorielle, et perceptibles par un récepteur sensoriel (texture, saveur, odeur, couleur)..

Les composés néoformés par l’irradiation des lipides, tels que les alkylcyclobutanones, potentiellement cancérigènes ou génotoxiques, ont donné lieu à de rares études toxicologiques.

Par ailleurs, un avis de l’
AfssaAfssaAgence française de sécurité sanitaire des aliments (2007) fait allusion à des réactions chimiques dans les matériaux plastiques servant à emballer les denrées irradiées à moins de 10 kGy, dont les produits de dégradation sont susceptibles de migrer dans les aliments.

 Il y a actuellement une lacune dans la réglementation sur les risques sanitaires pour ces doses d’irradiation.



Au niveau international, la généralisation de cette technique a été rendue possible depuis que l’
OMSOMSOrganisation mondiale de la santé a laissé à l’AIEAAIEAAgence Internationale de l’Energie Atomique la responsabilité principale dans la recherche sur la sécurité des aliments irradiés (1959).


Symbole RADURA
© FAOFAOOrganisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Food and Agriculture Organization) et OMSOMSOrganisation mondiale de la santé 2010

 

L’irradiation des aliments (par exposition intentionnelle à une source de rayonnements ionisantsRayonnements ionisantsRayonnements électromagnétiques ou corpusculaires possédant une énergie suffisante pour rompre les liens chimiques et entraîner la formation d’ions (particules chargées)) ne rend pas l’aliment radioactif .

 

Elle ne doit pas être confondue avec la contamination radioactive (incorporation par la plante ou l’animal d’éléments ou composés radioactifs polluants qui se retrouvent dans les aliments).

On doit également la distinguer du procédé de "mutation induite par irradiation" qui consiste à irradier des semences (à < 500 Gy) ou des cultures de tissus végétaux (à < 20 Gy) afin d’induire des modifications génétiques de manière aléatoire chez les plantes cultivées.

Cette technique de mutagenèse ne rentre pas dans le cadre de la législation sur les organismes transgéniques qui suppose une modification par insertion de gènes étrangers.

Elle constitue donc un moyen supplémentaire de transformation du génome sans avoir à respecter la réglementation stricte applicable aux OGM. [6]
L’
AIEAAIEAAgence Internationale de l’Energie Atomique et la FAOFAOOrganisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Food and Agriculture Organization) ont à nouveau appuyé cette technologie dans une déclaration fin 2008.


Sources

Afssa. Revue des données récentes relatives à l’ionisation des denrées destinées à l’alimentation humaine. Rapport Afssa 07-0055, 2007 (rév. 2008), 18 p.

 

    • Afssa. Avis de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments relatif à l’emploi des matériaux et objets plastiques ionisés aux doses inférieures ou égales à 10 kGy et destinés au contact des denrées, produits et boissons destinées à l’alimentation : Recommandations. Afssa-Saisine n°2007-SA-0081, 2007, 5 p.

 

 

 

 

    • CRIIRAD. Trait d’union, février 2010, n° 47, p. 4-12.

 

    • EHLERMANN, Dieter A.E. The RADURA-terminology and food irradiation. Food Control, 2009, vol.20, n° 5, p. 526–528.

 

  • Liste des autorisations des États membres relatives aux denrées et ingrédients alimentaires pouvant être soumis à un traitement par ionisation. Journal officiel de l’Union européenne, 2009/C 283/02, 24.11.2009.


    [
    1] L’énergie absorbée (en joule) par unité de masse (en kilogramme) est exprimée en gray (Gy) ou kilogray (kGy) : 1 kGy = 1000 J/kg.

    [
    2] Ces directives ont été transposées dans le droit français par Décret no 2001-1097 du 16 novembre 2001 relatif au traitement par ionisation des denrées destinées à l’alimentation humaine ou animale.

    [
    3] Liste des autorisations en France : abats de volaille, ail, blanc d’œuf, caséine, caséinates, condiments végétaux, crevettes congelées décortiquées et étêtées, cuisses de grenouilles congelées, échalotes, épices, farine de riz, flocons et germes de céréales pour produits laitiers, gomme arabique, herbes aromatiques séchées, herbes aromatiques surgelées, légumes et fruits secs, oignons, sang séché, plasma, coagulats, viande de volailles, viande de volailles séparées mécaniquement.

    [
    4] Belgique, Pays-Bas, Pologne, Royaume-Uni, Tchéquie et Italie.

    [
    5] Les 7 pays précités + Bulgarie, Allemagne, Espagne, Hongrie et Roumanie.

    [
    6] En d’autres termes cela signifie que tous les organismes obtenus par le recours aux différentes techniques de modification génétique ne répondent pas à la définition juridique européenne d’ organisme génétiquement modifié ou OGM.

 

 

 

Auquel on soumet délibérément un aliment pour améliorer
 sa conservation ou son hygiène,
la contamination correspond à la présence indésirable de produits radioactifs dans l’aliments..."

Plus d’informations (doc PDF)

voyez ce lien entier qui en parle :
http://www.irradiation-aliments.org/Campagne-contre-l-irradiation-des.html


18/04/2011
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