Le bisphénol et ses dangers dans l'alimentaire

 

 

 

 

L'Agence de l'alimentation et de l'environnement a de nouveau lancé, mardi, une mise en garde contre les effets potentiellement néfastes sur la santé du BPA. Et a appelé à la prudence pour les produits de substitution.

C'est une confirmation. L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) a lancé une nouvelle mise en garde sur les effets pour la santé du bisphénol A, produit chimique couramment utilisé, dans les boîtes de conserve notamment.  Dans une "évaluation  des risques sanitaires associés au bisphénol A", l'Anses expliquent que "les effets identifiés portent sur une modification de la structure de la glande mammaire chez l'enfant à naître qui pourrait favoriser un développement tumoral ultérieur".

L'Anses attire aussi l'attention sur les bonbonnes en plastique de type "polycarbonate" des fontaines à eau comme on en trouve dans les entreprises.

Celles-ci constituent "une source conséquence d'exposition au bisphénol A". Certaines professions sont plus exposées que d'autres: c'est le cas en particulier des personnes qui manient du papier thermique comportant du BPA utilisé pour les tickets de caisse, comme les caissières des magasins.

Pour ces deux cas précis, la préoccupation porte essentiellement sur les femmes enceintes, en raison des risques pour les futurs bébés.

L'Agence parle pour celles-ci de "situations à risque spécifiques associées à la manipulation de papiers thermiques et à la consommation d'eaux conditionnées dans des bonbonnes en polycarbonate".

 

 

 

Le bisphénol , ou se cache t-il ?

 

 

Un produit interdit dans tous les contenants alimentaires en 2015

Déjà en septembre 2011, l'Anses avait pointé les potentiels risques de ce produit classé comme  "perturbateur endocrinien". Un premier avis qui avait conduit la France à bannir le BPA des contenants alimentaires, à commencer par ceux utilisés pour les nourrissons en 2013, puis ceux destinés à l'ensemble de la population en 2015. Selon l'Anses, "cette nouvelle législation devrait conduire à une baisse très significative du niveau d'exposition au bisphénol A, dont il conviendra d'évaluer l'impact dans le temps".

Mais la vigilance est également de mise concernant les produits de substitution utilisés par l'industrie pour remplacer le bisphénol A.

 "En l'absence de données scientifiques complémentaires, l'Agence n'encourage pas à utiliser d'autres bisphénols comme solution de substitution au bisphénol A", indique ainsi l'Anses.

A lire aussi :  Perturbateurs endocriniens : gel douche, dentifrice et déodorant mis en cause

 

Alors soyons vidilants pour garder une bonne santé , ainsi que celle de nos enfants !

 

Trouver des substituts

L'interdiction concerne la fabrication, l'importation, l'exportation et la mise sur le marché de tout conditionnement alimentaire contenant du bisphénol A. Quant au délai d'entrée en vigueur, il vise à permettre "aux industriels de finir de mettre au point des substituts au bisphénol A et aux scientifiques de démontrer leur innocuité, comme le recommande la rapport de l'Anses paru mardi", avait souligné en septembre la rapporteure de la proposition.

Jugeant "heureux que l'intérêt général l'emporte", Gérard Bapt a estimé que "cela tranch(ait) singulièrement avec la position du gouvernement ces dernières années" et "singulièrement de Roselyne Bachelot". "

Cette mesure devrait réduire significativement l'exposition quotidienne à ce perturbateur endocrinien et contribuer à diminuer l'intoxication du foetus via la contamination maternelle", indique aussi le Réseau environnement Santé dans un communiqué.

 

 

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10/04/2013
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