Consommation courante

Notre page sur nos achats ,  info mag : " On ne vous dit pas tout " 

encore une question d'équilibre, savoir jongler avec les prix ,

sans trop glisser , savoir bien patiner ou surfer sur le net  !

 

 

 

 


Quel est la meilleur eau à boire ?

 
 
Quelle est la meilleure eau à boire ?
 
  

Eaux minérales ou eaux de source en bouteille ? Eaux du robinet ? Eau filtrée ? Yann Olivaux s’intéresse depuis plusieurs années aux différents « mondes de l’eau » (hydrologie, gestion de l’eau, écologie, sciences de l’eau…) et poursuit avec d’autres scientifiques, spécialistes de l’eau, ses recherches sur les questions sanitaires liées aux eaux à boire.

 

Biophysicien de formation,

ancien enseignant et formateur en biologie, conférencier,

il est l’auteur du livre de référence « La nature de l’eau » paru aux éditions Marco Pietteur en 2007.

Son point de vue nous éclaire sur les certitudes acquises, les idées reçues et les nombreuses questions irrésolues concernant le domaine des eaux de boisson.

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1) Quelle eau de boisson devrait-on boire aujourd’hui ?

nature de l'eauA ce jour,

il n’est pas possible de répondre intégralement à cette question car l’eau est une substance structurellement très complexe. Ensuite, le débat sur les qualités des eaux de boissons est « brouillé » par le fait que son commerce est l’objet d’énormes enjeux économiques.

De plus, il faut s’accommoder de l’absence d’évaluation satisfaisante de l’impact sanitaire sur le long terme de la qualité de l’eau par les normes actuelles. Il est à ce titre important de prendre conscience que « l’eau que nous polluons sera un jour notre eau intérieure, notre eau intime ».

2) Quelles eaux de boisson ou alimentaires trouve-t-on sur le marché actuellement ?

On dispose aujourd’hui de trois types d’offres d’eaux alimentaires.

L’eau du robinet (ou du réseau) : elle est traitée pour satisfaire aux quelques dizaines de paramètres de limites et de références de qualité des EDCH (Eaux Destinées à la Consommation Humaine).

Les eaux embouteillées : les eaux de source répondent aux normes EDCH. Pour les eaux minérales, seuls les agréments de l’Académie nationale de médecine et de L’AFSSA (Agence Française de Sécurité Sanitaire et des Aliments) sont requis.

Les eaux filtrées, à partir essentiellement de l’eau du robinet, par des Procédés de Purification de l’Eau (PPE). Ceux-ci ne font pas l’objet à ce jour d’un encadrement législatif spécifique.

3) Comment faire un choix entre ces trois offres ?

Aucune solution idéale, simple et universelle n’existe.
Cependant, je propose d’effectuer un comparatif entre les eaux du réseau et les eaux embouteillées à l’aide de trois critères majeurs de sélection afin de faciliter le choix de chacun en fonction de ses priorités.

 

Le critère économique : l’eau du réseau est de loin la plus économique car elle coûte, en tenant compte du prix moyen du m3 au robinet, au minimum 50 fois moins chère que le premier prix d’une eau de source en bouteille. Les PPE requièrent une carafe filtrante ou une installation sur robinet et des consommables.

 

Le critère écologique : les eaux en bouteilles nécessitent du pétrole pour fabriquer le contenant plastique (PET) mais ont surtout un bilan carbone lourd en raison du transport. Les filtres pour les PPE sont peu recyclés et recyclables et nécessitent trois litres d’eau pour produire un litre d’eau purifiée.

L’avantage est encore ici en faveur de l’eau du robinet.Selon Que Choisir, il y aurait en France 2 millions de personnes qui ne reçoivent pas une eau du robinet conforme aux critères réglementaires.

Ce chiffre est issu d’une étude menée à partir d’analyse de l’eau potable dans diverses communes et qui ont relevé divers polluants, notamment issus de l’agriculture : des nitrates, des pesticides, du sélénium.

 

Dans le monde, 6,1 milliards de personnes bénéficient d’un accès à l’eau potable en 2010 ; un taux supérieur à l’objectif international d’atteindre 88% de la population mondiale desservis en 2015.

Mais il reste 2,5 milliards  de personnes

sans accès à des installations sanitaires

 

eau du robinet

 

Selon Que Choisir, il y aurait en France 2 millions de personnes qui ne reçoivent pas une eau du robinet conforme aux critères réglementaires. Ce chiffre est issu d’une étude menée à partir d’analyse de l’eau potable dans diverses communes et qui ont relevé divers polluants, notamment issus de l’agriculture : des nitrates, des pesticides, du sélénium.

Dans le monde, 6,1 milliards de personnes bénéficient d’un accès à l’eau potable en 2010 ; un taux supérieur à l’objectif international d’atteindre 88% de la population mondiale desservis en 2015.

Mais il reste 2,5 milliards  de personnes sans accès à des installations sanitaires

4) Vous proposez un troisième critère sanitaire ? Pouvez-vous expliquer ?

 

Developpement durable article

C’est à ce niveau que les choses se compliquent.
Quelle est la définition réglementaire d’une eau potable ?

C’est une eau conforme aux normes EDCH.

Mais selon notre point de vue, une définition médicale devrait compléter la première avec le paramètre suivant : une eau potable est une eau qui, consommée tout au long de la vie, ne doit pas nuire pas à notre santé.

Or, il est légitime de s’interroger sur l’impact sanitaire à terme des eaux du réseau comme des eaux embouteillées au regard de l’inquiétante flambée des maladies de civilisation (cancers, diabète, pathologies neurodégénératives…) depuis plusieurs décennies.

 

En effet, qu’elles soient de surface ou souterraines (eaux brutes), les eaux du robinet et embouteillées,  suite à la dégradation de l’environnement, contiennent dans des proportions variables, des traces de nombreux polluants (résidus médicamenteux et hormonaux, pesticides, métaux lourds, bactéries non pathogènes mais porteuses de gènes d’antibiorésistance…).

De plus, pour les eaux embouteillées, on constate qu’il y a possibilité de migration de substances agissant comme des perturbateurs endocriniens entre le récipient en plastique (PET) et son contenu. Je milite donc, avec d’autres scientifiques, pour la promotion denouvelles normes de la qualité des eaux, pour une eau réellement « bio-compatible » que je définirai plus loin.

 

5) Quels sont donc ces procédés de filtration qui améliorent la qualité de l’eau ?

Il en existe principalement trois.
Le premier niveau de filtration est celui du charbon actif**en granulés  présent dans les carafes filtrantes. Celui-ci a un fort pouvoir d’adsorption, c’est à dire que cette matière retient les molécules en surface. Il s’agit d’un filtre de confort qui élimine le goût du chlore, certains métaux lourds et les pesticides non solubles dans l’eau. Il faut veiller à remplacer régulièrement le filtre pour éviter le risque de désorption*** du charbon actif.

Le second niveau est celui de la colonne filtrante se raccordant au robinet avec un filtre contenant du charbon actif compressé ou fritté (réduit en poudre puis compacté en bloc) dont l’efficacité est très largement supérieure à celle de la filtration sur granulés. On en trouve sur le marché entre 100 et 150 €.

6) Quel est le troisième niveau de filtration ?

osmose inverse

L’osmose inverse est la technologie membranaire la plus performante et efficace pour purifier l’eau sans produit chimique.

Ce procédé est également utilisé dans les usines de dessalement de l’eau de mer ou dans le monde de l’aquariophilie.

L’installation de ce système répond à la législation française avec délivrance par les fabricants d’une attestation de conformité sanitaire pour tout le matériel et les matériaux en contact avec l’eau.

Il faut toutefois veiller à reminéraliser cette eau qui purifiée est assez décapante avec par exemple une pincée de sel de mer brut.

Ce procédé requiert un investissement entre 500 et 700 €, sans la pose et l’entretien.

Le choix du consommateur entre l’un ou l’autre de ces procédés de filtration se fera selon ses priorités sanitaires et son budget.

 

"Le charbon actif peut être produit à partir de toute matière organique végétale riche en carbone: bois, écorces, pâte de bois, coques de noix de coco, coques de cacahuètes, noyaux d’olives, ou bien de houille, tourbe, lignite, résidus pétroliers
 Désorption : lorsque la capacité maximale d’adsorption a été atteinte ( il peut se produire un relargage brutal des produits toxiques et des bactéries accumulées par saturation "

 

8) Vous parliez d’eau biocompatible ?

Vous pouvez expliquer ?

De notre point de vue, une eau de boisson biocompatible devrait respecter trois critères fondamentaux : la potabilité, la pureté et la structuration.

  1. Sur le premier point, nous avons vu que les critères de potabilité(normes EDCH) ne détectent que les polluants considérés comme les plus délétères pour la santé.  Mais finalement, vu leur nombre, peu importe la quantité de molécules polluantes à détecter, on ne pourra jamais tous les détecter ! Cette démarche analytique et quantitative ne nous renseigne pas sur une question essentielle à se poser : quel est leur effet sur le vivant à long terme ?
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  2. Le critère de la pureté de l’eau aborde les procédés de filtration garantissant une qualité satisfaisante.
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  3. Enfin, la structuration, ou dynamisation de l’eau représente plusieurs centaines de systèmes (Procédés de Structuration de l’Eau) qui attribueraient des vertus sanitaires à ces eaux modifiées.

9) Une eau osmosée et dynamisée ne serait pas ainsi la meilleure solution ?

consommation d'eau

 

D’un point de vue sanitaire, je pencherais pour cette option en émettant les réserves suivantes. Premièrement, aucune méthode de dynamisation de l’eau n’a encore été scientifiquement validée de manière pluridisciplinaire et surtout indépendante.

Deuxièmement, il s’agit surtout d’être cohérent en termes économique , écologique  et sanitaire

Ainsi, s’il apparaît logique en matière de précaution sanitaire de préconiser une filtration performante de l’eau du robinet, il faut, me semble t-il prendre conscience que cette démarche ne doit pas nous autoriser à polluer davantage les eaux brutes.

Le réel progrès en matière de qualité de l’eau serait plutôt de se préoccuper de réduire les trop nombreux  polluants hydriques à la source.

 

Je conclurais en parlant aussi des économies d’eau.

Un Français moyen consommerait environ 100 litres d’eau par jour pour ses usages domestiques (la part d’eau d’alimentation se situant entre 3 et 5 litre par personne et par jour).

Mais en fait, chaque personne utilise quotidiennement quelques 3500 litres dont 3400 ne sont pas visibles.

En effet, ils correspondent à ce que l’on appelle l’eau virtuelle, c’est-à-dire l’eau utilisée pour produire nos biens de consommation.

L’essentiel de cette eau virtuelle (75% environ) est contenue dans nos aliments

- A titre d’exemple, il faut 1500 à 2000  litres pour produire un kilogramme de blé, et environ 20 000 litres d’eau pour fabriquer un kilogramme de viande de boeuf.

Par conséquent, si toute économie d’eau est à préconiser, diminuer notre « empreinte personnelle en eau » revient pour l’essentiel à réduire notre consommation de viandes !

 

satistiques mort oceans

Tout sur l'eau consommée


 


Alors, il vous faudra revenir, pour le prochain épisode 

 

femme57.gifA bientôt !                                Monyka

 

statistiques oceans

 

 

 


14/09/2013
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Les riches nous coûtent trop cher

 

Les riches nous coûtent trop cher!

 

les riches

Ces dernières années nous avons passé notre temps à distribuer de l’argent aux riches afin qu’ils soient plus riches.

Nous avons donné tout ce qu’ils voulaient aux banques et aux grosses entreprises. Nous avons appauvri les pauvres pour qu’ils deviennent plus pauvres.

Nous avons étranglé économiquement les classes moyennes et endetté la nation. Cela, nous l’avons parfaitement réussi !

Alors que les familles de salariés arrivent difficilement à joindre les deux bouts, et voient sans cesse diminuer leur pouvoir d’achat, des petits malins se partagent des milliards d’euros de bonus, en contrepartie de bien peu de contraintes.

Chaque jour des millions de travailleurs se battent pour garder leur emploi et conserver un toit sur la tête de leur famille. Ceci est la loi du marché !

Alors que certains sont obligés de dormir dans leur voiture, et manger de la nourriture de deuxième zone, la presse people se réjouit des commandes record de champagne et de caviar qui n’est ni plus ni moins qu’une arrogante provocation en direction de tous ceux qui souffrent, et la population reste anormalement passive face à ce scandale. Sommes-nous définitivement domestiqués ?

Les escrocs du secteur financier, qui ont mis l’économie à genoux, poussent des hauts-cris lorsqu’on évoque la perspective de règlementer les marchés. Leur extravagantes prises de risque leur rapportent des avantages extraordinaires, des chèques de paie de plusieurs millions d’euros et des maisons grandes comme des châteaux. Mais le public doit être là pour les aider lorsqu’ils sont en difficultés.

Il existerait des entreprises que l’on doit sauver à tout prix, même si cela entraîne la ruine des finances de l’État et met en péril le niveau de vie des gens ordinaires. Quel sens tout cela a-t-il ? Si une société doit être sauver avec de l’argent public alors qu’elle revienne au public : nationalisons-la !

Plutôt que de continuer à donner de l’argent à des entreprises qui licencient et délocalisent, aidons les salariés qui le désirent à les reprendre en autogestion. Instaurons une échelle de salaire décente. Ne laissons pas des sociétés devenir plus riches que les Etats, car c’est la porte ouverte à la corruption, et les gouvernements deviennent leur vassal. Notre président est le fondé de pouvoir des multinationales, il est loin d’être le président de tous les français !

Nous ne pouvons pas continuer à transférer la richesse de la nation à ceux qui sont au sommet de la pyramide économique – ce que nous avons fait depuis environ trente ans – tout en espérant qu’un jour, peut-être, les avantages de ce transfert se manifesteront sous la forme d’emplois stables et d’une amélioration des conditions de vie de millions de familles qui luttent pour y arriver chaque jour.

Cet argent n’atteindra jamais le bas de la pyramide. Nous sommes fous de continuer à y croire. Il faut instaurer des règles, le capitalisme prospère sur l’absence de règles.

En 30 ans ce sont 10% du PIB qui sont passés de la poche des salariés à celle des actionnaires : c’est à dire 160 milliards d’euros par an qui sont détournés dans les caisses de ceux qui ne travaillent pas au détriment de la France qui se lève tôt.

D’après un article de Bob Herbert « New York Times » Le 19/10/2009

«Il faut prendre l’argent où il se trouve, c’est à dire chez les pauvres… bon d’accord, ils n’ont pas beaucoup d’argent mais il y a beaucoup de pauvres»…… A. Allais

lire : ILS N’EN AURONT JAMAIS ASSEZ …

http://2ccr.wordpress.com/


29/12/2014
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4 astuces pour blanchir le linge

Fluffy white towels on table

Vos vêtements blancs sont ternis ?

Préservez votre garde-robe ou vos serviettes de salle de bain en leurs apportant de la blancheur ! Découvrez ces 4 astuces de grand-mère pour blanchir le linge.

Le percarbonate de soude

Le percarbonate de sodium aussi appelé peroxhydrate de carbonate de sodium ou carbonate de sodium peroxyhydraté est un excellent blanchissant ! Il se présente sous la forme d’un solide cristallisé incolore et hygroscopique. Il est soluble dans l’eau en donnant une solution très basique. Il est souvent utilisé dans certains produits industriels de lavage « verts ». Une fois dissous dans l’eau, le percarbonate se décompose en ces constituants :

  • Le Carbonate de sodium ou « cristaux de soude », agent de surface (tensioactif).
  • Le Peroxyde d’hydrogène, agent de blanchiment à « l’oxygène actif ».

Où trouver le percarbonate de sodium ou les cristaux de soude ? On peut en acheter en pharmacies ou magasins biologiques.

Utilisation : Mettre directement dans le tambour de votre machine à laver 1 c. à soupe de percarbonate de soude. Faites tourner votre machine avec votre linge blanc.

Le citron

Le citron est un agent naturel de blanchiment qui sera très utile pour vos tissus et vos vêtements blancs.

Utilisation : Versez dans le bac de votre machine à laver votre lessive habituel + le jus d’1/2 citron. Autre méthode, placez directement dans votre tambour une pochette en tissu comprenant 4 rondelles de citron.

Le bicarbonate de soude

Utilisation : Ajoutez 2 c. à soupe de bicarbonate de soude dans votre bac à lessive. L’efficacité de votre lessive sera d’autant plus efficace pour rendre votre linge encore plus blanc.
La levure chimique

Utilisation : Versez 1 sachet de levure chimique dans votre bac à lessive. Vous obtiendrez un linge plus blanc que blanc. Résultat garantit !

http://www.grands-meres.net


 


29/12/2014
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L' assouplissant Cajoline pas si doux qu'on pourrai bien le croire !

 

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Vous vous en doutez vu le titre, la réalité ne coïncide pas franchement avec la promesse : l’assouplissant contient des produits plutôt mauvais pour la peau.

De l’alcool

En tout premier lieu, de l’alcool, notamment sous forme de géraniol (pour le parfum de rose), qui n’est pas toxique mais pas idéal. L’alcool cinnamique fait partie des composants allergènes soumis à des restrictions d’usage.

Regardons ensuite le reste de la composition…

Des agents toxiques

L’assouplissant contient également moins de 5%  « d’agents de surface non-ioniques« , à la fois toxiques et polluants pour l’environnement (plus d’infos dans l’encyclo Écolo : Agents toxiques de produits d’entretien)

D’autres substances chimiques

On trouve sans Cajoline des Limonene (en principe non toxique à faible concentration)

eugenolIl y a également de l’eugénol, connu pour perturber le système immunitaire (voir Eugénol)

Le benzoate de benzyl est un solvant odoriférant d’origine végétale ou synthétique qui entre dans la composition de parfums.

Des parfums chimiques, allergènes connus

fleurs

Un parfum de fleurs ? 100% chimique !

Sans surprise, on rencontre beaucoup de parfums. Si le produit sent bon, c’est qu’il contient des parfums. Comme l’on peut s’en douter, les parfums utilisés n’ont rien de naturel.

L’exposition courante aux parfums chimique est connue pour accentuer les symptômes de troubles respiratoires et dermatologiques, sans compter les phénomènes allergiques. Substances cancérigènes, perturbateurs endocrinien : fuyons le parfum synthétique… (> plus d’informations sur lesparfums de synthèse : À la recherche de produits sans parfum)

Cajoline contient notamment de la coumarine de synthèse, et surtout des Linalool, qui peuvent provoquer des réactions inflammatoires.

Il contient également du Butylphenyl methylpropional, un parfum synthétique. Cette substance est listée comme possiblement allergique, et son signalement est donc obligatoire sur l’étiquette.

Des parfums naturels mais allergènes

cajoline-ourson assouplissantL’adoucissant contient également du Citronellol, qu’on rencontre souvent dans les produits anti-insectes, utilisé ici comme parfum. Même problème : les allergies de contact sont récurrentes.

L’Hydroxycitronellal est naturellement présent dans de nombreuses huiles essentielles.

Naturel, il n’en est pas moins un des composants allergènes soumis à des restrictions d’utilisation.

Le Amyl cinnamal (ou Amylcinnamaldehyde) est un liquide jaune à l’odeur de jasmin, connu comme allergène.

De la même manière on trouve le Alpha-isomethyl ionone à l’odeur d’amande ou le Hexyl cinnamal, naturellement présent dans l’huile essentielle de camomille mais connu comme allergène.

Unilever est d’ailleurs conscient des risques allergènes liés aux parfums, et a déjà lancé Persil 0%.

 

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17/09/2013
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Le bisphénol et ses dangers dans l'alimentaire

 

 

 

 

L'Agence de l'alimentation et de l'environnement a de nouveau lancé, mardi, une mise en garde contre les effets potentiellement néfastes sur la santé du BPA. Et a appelé à la prudence pour les produits de substitution.

C'est une confirmation. L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) a lancé une nouvelle mise en garde sur les effets pour la santé du bisphénol A, produit chimique couramment utilisé, dans les boîtes de conserve notamment.  Dans une "évaluation  des risques sanitaires associés au bisphénol A", l'Anses expliquent que "les effets identifiés portent sur une modification de la structure de la glande mammaire chez l'enfant à naître qui pourrait favoriser un développement tumoral ultérieur".

L'Anses attire aussi l'attention sur les bonbonnes en plastique de type "polycarbonate" des fontaines à eau comme on en trouve dans les entreprises.

Celles-ci constituent "une source conséquence d'exposition au bisphénol A". Certaines professions sont plus exposées que d'autres: c'est le cas en particulier des personnes qui manient du papier thermique comportant du BPA utilisé pour les tickets de caisse, comme les caissières des magasins.

Pour ces deux cas précis, la préoccupation porte essentiellement sur les femmes enceintes, en raison des risques pour les futurs bébés.

L'Agence parle pour celles-ci de "situations à risque spécifiques associées à la manipulation de papiers thermiques et à la consommation d'eaux conditionnées dans des bonbonnes en polycarbonate".

 

 

 

Le bisphénol , ou se cache t-il ?

 

 

Un produit interdit dans tous les contenants alimentaires en 2015

Déjà en septembre 2011, l'Anses avait pointé les potentiels risques de ce produit classé comme  "perturbateur endocrinien". Un premier avis qui avait conduit la France à bannir le BPA des contenants alimentaires, à commencer par ceux utilisés pour les nourrissons en 2013, puis ceux destinés à l'ensemble de la population en 2015. Selon l'Anses, "cette nouvelle législation devrait conduire à une baisse très significative du niveau d'exposition au bisphénol A, dont il conviendra d'évaluer l'impact dans le temps".

Mais la vigilance est également de mise concernant les produits de substitution utilisés par l'industrie pour remplacer le bisphénol A.

 "En l'absence de données scientifiques complémentaires, l'Agence n'encourage pas à utiliser d'autres bisphénols comme solution de substitution au bisphénol A", indique ainsi l'Anses.

A lire aussi :  Perturbateurs endocriniens : gel douche, dentifrice et déodorant mis en cause

 

Alors soyons vidilants pour garder une bonne santé , ainsi que celle de nos enfants !

 

Trouver des substituts

L'interdiction concerne la fabrication, l'importation, l'exportation et la mise sur le marché de tout conditionnement alimentaire contenant du bisphénol A. Quant au délai d'entrée en vigueur, il vise à permettre "aux industriels de finir de mettre au point des substituts au bisphénol A et aux scientifiques de démontrer leur innocuité, comme le recommande la rapport de l'Anses paru mardi", avait souligné en septembre la rapporteure de la proposition.

Jugeant "heureux que l'intérêt général l'emporte", Gérard Bapt a estimé que "cela tranch(ait) singulièrement avec la position du gouvernement ces dernières années" et "singulièrement de Roselyne Bachelot". "

Cette mesure devrait réduire significativement l'exposition quotidienne à ce perturbateur endocrinien et contribuer à diminuer l'intoxication du foetus via la contamination maternelle", indique aussi le Réseau environnement Santé dans un communiqué.

 

 

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10/04/2013
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